meubles dans le sens des pièces qu'ils chargent

Sauf erreur, les meubles chargeant une pièce sont posés dans le sens de la pièce...
Mais où est-ce écrit ? (j'ai besoin d'avoir le dernier mot dans une discussion sur le sujet )

La consultation des armoriaux les plus anciens n'est pas un argument de poids suffisant ?
Les figures sont toujours représentées dans le sens de la pièce, partout où je regarde... (c'est aussi valable pour les fourrures d'ailleurs)

Gonsans a écrit:Sauf erreur, les meubles chargeant une pièce sont posés dans le sens de la pièce...
Mais où est-ce écrit ? (j'ai besoin d'avoir le dernier mot dans une discussion sur le sujet )

Cette règle ne s'applique qu'aux pièces inclinées (barre, bande et dérivées). Pour tous les autres cas, sauf blasonnement spécifique, les charges sont à plomb (position par défaut)
Mais il faut prendre en compte que cette règle est pour le moins ambigüe (je réponds en même temps à Hieronymus) quant à son énoncé, parce que le "sens de pièce" diffère selon qu'il s'agit d'un meuble pouvant s'inscrire dans sa position par défaut (être contenu au plus serré)  dans un carré (exemple une quintefeuille) , dans un rectangle plus haut que large (exemple une épée) ou dans un rectangle plus large que haut (exemple un quadrupède passant).
Dans les deux premiers cas, le sens est la verticale, pour le dernier, c'est l'horizontale. La règle devrait plutôt s'énoncer: les meubles sont posés leur plus grande dimension dans le sens de la pièce. Or je ne l'ai trouvé ainsi rédigée nulle part.
Une façon indirecte de définir cette règle est de définir a contrario, comme fait Fernon en définissant "à plomb" = placé verticalement dans une pièce inclinée >> ce qui suppose que par défaut elle ne l'est pas. Ça reste ambigu, car ça ne détermine pas comme la pièce est inclinée selon ce qui est dit plus haut.

Plus qu'une règle c'est plutôt une commodité de représentation pour les pièces "longues" ou "hautes". C'est ainsi que le blason de la Creuse se voit blasonner soit de 3 lionceaux soit de trois lions léopardés chargeant la bande, parce qu'un lion passant ça ressemble terriblement à un lion rampant dès lors qu'on l'incline l'un en sens contraire de l'autre.
Pour les meubles aussi haut que large, c'est sans problème.

Il reste mystérieux et discutable que souvent les champs de fourrure subissent la même rotation...

Et la Haute-Alsace étend même cette "règle" aux meubles côtoyant la pièce... (les couronnes sont toujours représentées inclinées).
Là par contre je ne sais pas si c'est une généralité.

Pour les fourrures, il y'a des choses... étonnantes... dès qu'il s'agit de croix ou de fasces. Pour les bandes la tendance reste généralement l'inclinaison des motifs (mais il sera facile de me montrer tout un tas d'exemple contraires).

Bon, 1) Merci beaucoup 2) je n'ai pas d'argument massif à opposer à mon "adversaire". Je vais faire avec.... Effectivement, je lui ai collé quelques illustrations de Palliot sous le nez.

Gonsans a écrit:Bon, 1) Merci beaucoup 2) je n'ai pas d'argument massif à opposer à mon "adversaire".  Je vais faire avec.... Effectivement, je lui ai collé quelques illustrations de Palliot sous le nez.

Vous pouvez remonter dans des armoriaux bien plus ancien que Palliot sans aucun problème...

Hieronymus a écrit:Et la Haute-Alsace étend même cette "règle" aux meubles côtoyant la pièce... (les couronnes sont toujours représentées inclinées).
Là par contre je ne sais pas si c'est une généralité..

Pour le cottoyé c'est par défaut : attribut de la barre bande cotice etc accompagnée sur toute sa longueur ou presque par un ou plusieurs meubles rangés dans la même direction que ces pièces.
Cela dit l'ambigüité reste la même: la bande est cotoyée par des couronnes posées en barre ! C'est la plus grande dimension qui determine le sens et non la position par défaut...