Armes Bourayne

Bonjour à tous,

Dans ce premier sujet, je souhaite avoir quelques éclaircissement sur les armes des Bourayne (noblesse d'Empire) :
"D'argent, au chevron de gueules, accompagné de trois croissants d'azur ; au chef d'or, chargé d'une ancre de sable".
Argent et or à côté, il me semble que cela ne respecte pas les règles de l'art. Une personne, décédée aujourd'hui, ayant fait des recherches sur cette famille, écrivit dans le dossier correspondant qu’initialement les armes étaient. "D'argent, au chevron de gueules, accompagné de trois croissants d'azur". Il ajouta à la suite "compliquée par l'Empereur en 18xx par : D'argent, au chevron de gueules, accompagné de trois croissants d'azur ; au chef d'or, chargé d'une ancre de sable.
- Quelqu'un aurait-il une explication ?
- D'autre part, comment fonctionnait l'attribution des armes à cette époque ?
- Y avait-il une autorité qui les validait ?

D'avance merci.

L'autorité compétente était le Conseil du Sceau des Titres (supprimé en 1870 avec la chute du second empire). Il n'y a plus eu d'autorité compétente en héraldique, jusqu'à, l'extension des missions de la Commission Nationale d'Héraldique (voir les sujets dédiés) il y a environ deux ans.
pour le surplus, je vous conseille d'acheter, ou d'emprunter ou consulter à votre bibliothèque municipale, le livre "L'héraldique napoléonienne" de Philippe Lamarque.

Bourayne a écrit:
Argent et or à côté, il me semble que cela ne respecte pas les règles de l'art.

Pour être exact, il s'agit d'or sur argent.

Levyryl a écrit:ou consulter à votre bibliothèque municipale, le livre "L'héraldique napoléonienne" de Philippe Lamarque.

Il est dit ceci :

Bourayne (de) : César-Joseph de Bourayne, baron d'Empire par lettres patentes du 2 mai 1811.
D'argent au chevron de gueules, accompagné de trois croissants d'azur, au comble d'or chargé d'une ancre en pal de sable ; au franc-quartier des barons militaires.

Ici, il est fait état d'un comble (chef réduit en hauteur) mais l'enquerre est bien présente puisqu'il est d'or.
Le blasonnement précise "en pal" pour qualifier l'ancre, ce qui est superflu !

A la fin de l'ouvrage, il est précisé que ce Bourayne fut capitaine de vaisseau.