par Jehan d'Odomont Mar 9 Oct 2012 - 11:43
Histoire de la révolution liégeoise de 1789: (1785 à 1795) d'apres des documents inédits
Auteur : Adolphe Borgnet
Edité en 1865
Ghysels ( Adrien d e ) , élu conseiller
de la Cité en 1790. I. 325.
Réfugié à Givet. II. 19
Inventaire analytique des archives des commanderies belges de l'Ordre de
Auteur : Léopold Devillers
Edité en 1876
N° 1045.
20 avril 1474. — Faictes le vingtisme jour d'avril, Van de grâce mil quatre cens soixante et quatorze.
Acte par lequel Jacques Calliot, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur
de Brabant et de Liége, seigneur de Chantraine, conseiller et chambellan du duc de Bourgogne,
donne à cens pour le terme de douze ans, à Cornille de Bruheze, receveur du seigneur de
Nassau à Breda, à Adrien Ghysels, écoutète du même seigneur à Oosterhout, et à Pètre van
Buyten, bourgeois de Breda, sa maison de Brakes emprès Alffen.
Orig, sur parchemin, auquel pendaient quatre sceaux, dont un seul est conservé.
Si j’en juge les éléments ci-dessous, les Ghysels ont également porté un autre blason :
Chronique archéologique du pays de Liège
Auteur : Institut Archéologique Liégeois
Edité en 1906
MONUMENT FUNÉRAIRE
d'Adrien de GHYSELS ( f 1720 ) et de Barbe LUCION ( f 1737 )
(Eglise Sainte-Catherine à Liége).
L E monument que nous reproduisons ci-après se trouve
érigé du côté de l'Epître, contre la paroi latérale, et
proche du choeur de l'ancienne église paroissiale de Sainte-
Catherine à Liége. U perpétue le souvenir d'Adrien de
Ghysels, mambour de l'église, qui mourut le 4 octobre
1720, et de son épouse, née Barbe Lucion, décédée le
30 novembre 1737. Ainsi que l'apprend l'inscription commémorative
qui le décore, ce tombeau fut édifié par les
soins du fils des conjoints. U est dû au sculpteur liégeois
Renier Panhay de Rendeux (1), élève d'Arnold du Honthoire.
La hauteur totale du monument est de 3m80 ; sa largeur
de 2 "OO et la plus forte épaisseur mesure 0m19.
La partie architecturale du monument est en marbre
noir, à l'exception d'une sorte de cénotaphe en marbre «
Saint-Remy qui fait saillie sur le soubassement où se
l'inscription suivante :
D. o. M.
MEMORIE DOMINI ADRIANI DE GHISELS
MUNIFICI QUONDAM HUJUS ECCLESLE MAMBURNI, QUI O SM
4. OCTOBRIS ANNO 1720
NECNON
DOMICELUE BARBARAE LUCION
QU>E OBIIT 30 Nov ANNO 1737. CONJUGUM LEODIENSIUI
D. ARNOLDUS DE ÛHISELS
AVIT*: PIETATIS. AC MUNIFICENTIA HIERES,
PUS, AMANTISSIMISQUE PARENTIBUS BENEMERITIS
; MAUSOLEUM HOC ERIGI CURAVIT,
AC PERPETUUM PRO IPSORUM
ANIMARUM REFRIGERIO
ANNIVERSARIUM
FUNDAV1T
Dans la partie supérieure du cénotaphe est encastrée unej
plaque en marbre blanc portant les mots:
IN DEO I
SPES NOSTRA I
et sur la moulure qui se trouve immédiatement en dessous,
on a taillé ce texte :
Si PERUT PIETAS, CHARITAS, REL1GIO, VIRTUS
SlSTE VIATOR ET H>EC OSTIA TOLLE, VIGENT.
Aux deux extrémités du cénotaphe, sont assis deux petits
anges en marbre blanc. Celui qui se trouve à la gauche du
spectateur essuyé ses larmes, tandis que celui qui est à
droite (1) semble montrer l'effigie, en marbre blanc, des deux
époux apparaissant à mi-corps dans un encadrement en
plein-cintre, dont la partie inférieure est recouverte d'une
draperie, et se détachant sur le linceul que le squelette de la
mort étend derrière eux en un geste quelque peu théâtral.
Le monument est couronné par un ensemble fonné de
deux écussons ovales portant les armoiries sculptées et
peintes des deux époux, ayant un casque pour cimier.
Le blason de
Ghysels porte « parti de sinople et de gueules;
chaque partition chargée d'une tête et col de bouc d'argent
accornée et barbée d'or et colletée de gueules » ; celui de
sa femme est : " d'argent à un renard contourné de gueules
devant un arbre de sinople mouvant d'une terrasse du
même et se désaltérant à une fontaine étagée d'or >.