Couple(s) de chien ?

Je suis tombé sur ces armes par hasard (sans me faire mal, rassurez vous !). Voilà un meuble que je ne connais pas du tout et dont le nom ne figure pas dans mon glossaire héraldique... Quelqu'un connait-il ?

Saint-Aulaire (de Beaupoil de)

"De gueules à trois couples de chiens d'argent en pal, liens d'azur en fasce."

en coup de vent sans doute

Cela sert à "coupler", donc attacher, deux chiens de chasse ensembles. Si les liens sont d'un émail différent de celui du bâton, on le blasonne.

Me voilà renseigné à présent. Merci, ami La Criante !

Je viens également de tomber par hasard (c'est inouï) sur les armes de Beaupoil (armorial général du Lyonnais, Beaujolais et Forez). Il est donné : de gueules à trois couples de chiens d'argent.
Les liens ne sont pas blasonnés et sont donc d'argent. Ils sont tournés vers la dextre de l'écu. Le dessin montre les couples posés en pal mais comme la position n'est pas blasonnée (comme ne l'est pas d'ailleurs l'orientation des liens), j'en déduis qu'il s'agit de la position normale pour ce meuble.

Donc le blasonnement premier serait erroné ? Les liens d'argent, tournés vers la dextre de l'écu. La position des couples restant la même. Voilà donc découverte une nouvelle erreur de reproduction sans doute !

salut
du beau poil en voila


comme sur celui d'en haut du même lien il n'est pas précisé qu'il est contourné

Saint-Anthost (Raviot de)

d'azur au chien braque d'argent

Craquants les jeunes mariés !

mathieu a écrit:comme sur celui d'en haut du même lien il n'est pas précisé qu'il est contourné :

Oui mais il s'agit d'un collier et non d'un couple !

mathieu a écrit:d'azur au chien braque d'argent

Par contre, le chien est contourné (re ).

daphi a écrit:Donc le blasonnement premier serait erroné ? Les liens d'argent, tournés vers la dextre de l'écu. La position des couples restant la même. Voilà donc découverte une nouvelle erreur de reproduction sans doute !

Là, je ne saurais répondre avec certitude. L'erreur peut aussi provenir de cet armorial (auteur A. Brun, Lyon 1860).

Oh, pardon, je pensais votre blasonnement plus ancien et donc plus rigoureux !