La modernisation des blasons militaires

Sur beaucoup de blason, j'ai pu remarquer que les symboles utilisés sur les blasons militaire (épée, hache, armure) ne changent pas à travers les époques et ce, malgré la modernisation. Des exemples sont celui de l'armé de terre canadienne ou encore celui du collège militaire royal de Saint-Jean sur Richelieu qui ont un aspect médiéval aussi commun que tant d'autres. Bien sûr je ne nie pas que ce sont des symboles pleins de sens et d'histoire qui sont tout à fait aptes à être représentés sur un blason. Mais maintenant la question est... pourrions-nous mettre sur un blason des dessins plus modernes pour représenter un corps d'armée ou une spécificité propre à un régiment ? Exemple:
Pour un régiment d'infanterie, au lieu de mettre un épée, pourrions-nous y placer un fusil avec une baïonnette ? Ou encore pour une division de contrôle aérien, une tour de contrôle?

Merci

Charles-Édouard Corgier

Cette question est loin de ne concerner que les blasons de porteurs militaires. Rien n'empêche d'utiliser des meubles modernes tels qu'une tour de contrôle, un mixeur électrique ou une tablette tactile.
Maintenant, pour votre régiment d'infanterie, remplacer l'épée par un fusil-baïonnette ne me semble pas relever d'une volonté de modernisation particulièrement audacieuse...
Et quoi qu'il en soit, ce n'est pas à "nous" d'en décider...

La réponse à la question est oui, vous pouvez meubler avec ce qui vous chante. La seule limite est subjective : bon gout, visibilité, pérennité, etc. Il faut penser qu'un blason traverse les époques. Faire figurer un type trop précis d'arme se perdra dans le temps. Il faut aussi qu'un non spécialiste en armes puisse blasonner sans se tromper.
Attention aussi au respect de la contrariété des couleurs (pas de métal sur métal ou émail sur émail, sauf s'il s'agit de détail de la figure).

Pour les fantassins: une paire de godillots pourrait convenir.

ISSELNAUTE a écrit:Pour les fantassins: une paire de godillots pourrait convenir.

Que ça c'est une idée qu'elle est bonne ! Je plussoie !

Ssire a écrit:

ISSELNAUTE a écrit:Pour les fantassins: une paire de godillots pourrait convenir.

Que ça c'est une idée qu'elle est bonne ! Je plussoie !

Non, des godillots pour l'infanterie (mécanisée...), ce n'est pas "le pied"......

Par ailleurs, avec l'évolution des armements, tout changement entraînera péremption de l'évocation : un FAMAS apapraîtra obsolèe et daté avec les HK 416 qui arrivent dans les régiments...et le casque Adrian des insignes de certaines associations de réservistes n'évoque absolument rien pour les jeunes et même pour les moins jeunes...Ce qui légitime le choix de représentations intemporelles, surtout pour des insignes de tradition. Surtout que, par crainte d'agressions, les militaires isolés ne sont plus autorisés à porter leur tenue dans la rue.

Levyryl a écrit:...Surtout que, par crainte d'agressions, les militaires isolés ne sont plus autorisés à porter leur tenue dans la rue.

Un comble, des militaires ayant peur d'être agressé !?!
N'est-ce pas la fonction même du militaire d'être "là où ça chauffe" ?
Nous vivons dans un monde plein de paradoxes, je trouve.
Mais je m'égare, désolé pour la disgression.

" les militaires isolés "....
De la même façon qu'il est conseillé aux policiers de ne pas habiter où ils travaillent.

Kekione a écrit:

Levyryl a écrit:...Surtout que, par crainte d'agressions, les militaires isolés ne sont plus autorisés à porter leur tenue dans la rue.

Un comble, des militaires ayant peur d'être agressé !?!
N'est-ce pas la fonction même du militaire d'être "là où ça chauffe" ?
Nous vivons dans un monde plein de paradoxes, je trouve.
Mais je m'égare, désolé pour la digression.

Rien ne dit qu'ils aient peur. Ce sont des instructions. Mais autrefois, le fait de voir des policiers allant en tenue au travail , et des militaires, donnait un sentiment de sécurité à la population et d'insécurité aux malfaiteurs. C'est même pour ça que le préfet de police Debeyllême a créé les sergents de ville en uniformes en 1829, imité ensuite par Robert Peel à Londres, d'où le surnom de boby, bobbies au pluriel, des policiers anglais, Bobby étant le diminutif de Robert.