Une petite question:
a quoi ressemblait " l'aigle de l'empire " aux 11eme et 12eme siècle.
sur les sites d'héraldique il semble y avoir un doute entre mono et bicéphale ???
quentin de givenchy a écrit:
source : http://wkneedle.bayrose.org/Articles/imperial_eagle.html
Ce qui n'empèche pas de nombreuses maisons féodales de l'avoir pris comme blason, le connétable du Guesclin en en êtant le meilleur exemple...Fernand Bartholoni a écrit:Extrêmement expressive sous sa forme héraldique, à la symétrie parfaite quand l'aigle est bicéphale, comme dans les armes du S.E.R.G. (...)
Dès le XIIe s. elle devient le symbole de l'Empire plus encore que celui de l'empereur. Elle est portée non seulement par celui-ci, mais également par les grands dignitaires, fonctionnaires impériaux et villes d'Empire...
La signification de son caractère bicéphale est donnée par les hérauts d'armes (ses sources ne sont pas citées) quand ils expliquent qu'il ne s'agit pas d'1 seule aigle, à 2 têtes, mais bien de 2 aigles superposées, dont l'une regarde à l'est et l'autre à l'ouest, en signe de la réunion des empires d'Orient et d'Occident, rêve constant des successeurs de Charlemagne.
Une autre signification apparaîtra à la fin du Moyen Age (elle s'établit sur les sceaux des empereurs à partir de 1443) et lui sera substituée à partir du moment où Constantinople, prise par les Turcs, le rêve d'Empire universel se sera évanoui. L'empereur était d'abord élu roi des Romains et ensuite, parfois beaucoup plus tard, sacré empereur par le pape.
L'aigle monocéphale sera le blason réservé au roi des Romains, et l'aigle bicéphale celui de l'empereur consacré. Il s'agit là d'un autre symbole: celui de la réunion du pouvoir temporel, confié par l'élection, et du pouvoir spirituel, confié par le sacre.
La vérité est que le terme "éployée" caractérise la posture de l'aigle. L'aigle à deux têtes se blasonne "aigle bicéphale".Turtle a écrit:ÉPLOYÉ a tantôt désigné une aigle bicéphale, tantôt une aigle au vol étendu. Vous verrez, ci-contre, les divergences entre les auteurs. Il s’en suit une très grande et regrettable confusion dans l’emploi de cet adjectif. Il conviendra donc d’être particulièrement prudent et de s’assurer exactement de la posture réelle de l’aigle dans l’écu.