par Levyryl Ven 7 Déc 2012 - 20:31
Contrairement aux femmes, les hommes disposent de très peu de bijoux : anneaux, gourmettes, montres, boutons de manchette, épingles ou pinces de cravate (qu'on perd très rapidement). Je n'aurais jamais pensé qu'on puisse se passionner pour le port d'une chevalière, voire en faire un rite de passage à l'âge adulte ou une preuve d'un titre à porter des armoiries. Je n'ai jamais vu beaucoup de gens porter une chevalière, je n'ai jamais vu personne se passionner pour ce bijou encombrant (si j'en avais une, je n'arrêterais pas de m'accrocher ou de me cogner partout avec et je finirais par l'enlever.....). Pour moi, le port d'une chevalière est quelque chose d'anecdotique. C'est une révélation et une surprise de constater l'importance quasi totémique qu'elle acquiert, pour certains, sur ce forum ! Je n'ai jamais porté de ma vie une chaînette, une gourmette ou un anneau quelconque (en plus, je suis célibataire), je n'en ai jamais éprouvé l'envie, bien au contraire, et je n'aimerais pas en recevoir en cadeau. Je n'éprouve pas d'attrait particulier pour les montres de prix et ne les remarque généralement même pas, pour moi une montre c'est utilitaire, et de moins en moins puisque j'ai l'heure sur mon téléphone et sur mon ordinateur.... A part occasionnellement de boutons de manchette, dans des occasions habillées, je n'éprouve aucun attrait pour tous ces bijoux masculins ou colifichets inconfortables. J'y suis totalement indifférent. Qu'une chevalière soit un moyen commode de montrer ses armes à ceux qui ont la curiosité de vous les demander, et ça ne fait pas des régiments de curieux, soit. Qu'on puisse s'y attacher parce qu'elle vient des parents, c'est affectif, je peux le comprendre. Mais de là à lui accorder une importance de totem ou de reconnaissance sociale et en faire une preuve absolue de son droit à porter des armoiries, ça m'étonne et je dirais même que ça sort de mon univers mental et culturel. En tout cas comme preuve de quelque chose, je ne vois pas quelle force cela peut avoir. Peut-être un signe d'appartenance à un groupe de personnes ayant les mêmes goûts, comme de porter des bretelles ou une lavallière, ou de fumer le cigare, mais ça n'intéresse que les membres de ces groupes et ceux qui portent ces attributs.
La "valeur émotionnelle forte", comme dit l'ami Daphi, d'une chevalière, ça m'échappe complètement. Je n'en perçois pas la raison.