Lettres de noblesse octroyées par S.M. Baudouin, Roi des Belges.
DE BOUNAM DE RYCKHOLT (Philippe) et DE HEMPTINNE (Georges)
Première partie : 1951-1991. Seconde partie : 1991-1993.
Préface de Christiane Hoogstoel-Fabri. Bruxelles, Heraldica Belgica, 1991-1993.
Deux volumes in-4° sous reliure d'éditeur, 315 et 67 p., nombreuses illustrations en couleurs, tirage limité à 1000 exemplaires.
Avant-propos :
Le présent ouvrage a pour but principal d'offrir au lecteur un résumé des diplômes nobiliaires délivrés par le Prince Royal exerçant les pouvoirs constitutionnels de Sa Majesté le Roi Léopold III (1951) et ensuite au cours des quarante années de règne de Sa Majesté le Roi Baudouin.
Pour la facilité du lecteur, les familles ont été classées par ordre alphabétique. Pour chaque famille, les diplômes sont mentionnés suivant l'ordre chronologique de leur délivrance.
Certaines remarques trouvent ici leur place :
1. Le titre « Lettres de noblesse » que nous avons adopté nous a semblé suffisamment clair : il englobe les diplômes nobiliaires de toute nature, concession, reconnaissance, modifications d'armoiries, etc. L'ouvrage est basé sur les copies conformes des diplômes conservées dans les archives du Ministère des Affaires Étrangères. Il n'est pas impossible, quoique exceptionnel, que des différences existent entre ces copies et les diplômes originaux signés par le Souverain. Il n'a pas été possible de consulter ces originaux détenus par les familles ou dont le sort est parfois inconnu dans le cas de familles éteintes.
2. Pour la période concernée (1951-1991), il est peut-être utile de signaler que la création d'armoiries nouvelles est due aux chefs du Service de la Noblesse, qui sont également membres et greffiers du Conseil Héraldique, successivement Monsieur Léon Robin jusqu'en 1975 et Madame Christiane Hoogstoel-Fabri depuis cette date jusqu'à nos jours. Leur rôle est donc comparable à celui des hérauts d'armes de l'Ancien Régime et leurs créations sont aujourd'hui soumises au Conseil Héraldique et approuvées par celui-ci.
3. Les diplômes sont tous rédigés dans les deux langues nationales belges. La préséance (le côté gauche) est accordée à la langue usuelle du bénéficiaire. Le présent ouvrage ne mentionne que le texte français.
4. Certains diplômes sont mentionnés comme délivrés « motu proprio ». Ce sont ceux dont le texte ne mentionne pas une requête adressée par la famille au pouvoir royal. L'initiative de ces diplômes revient donc à ce pouvoir lui-même.
5. Les prénoms, noms, grades académiques et militaires, fonctions et professions des bénéficiaires sont ceux repris dans les lettres patentes. En cas de surabondance, nous nous sommes permis d'abréger la liste. Les décorations ne sont pas mentionnées. Ceux qui désirent davantage de détails généalogiques ou d'état civil peuvent consulter utilement la Collection « État Présent de la Noblesse Belge ».
6. Le blasonnement est conforme au texte des diplômes ; il est éventuellement suivi (sous la rubrique : Dessin) de remarques concernant les divergences constatées entre la description et le dessin officiels, ou encore de précisions utiles au blasonnement des armes.
Pour ce faire, il a été fait usage de différents traités d'héraldique, et plus spécialement de l'introduction à 1'« Armoriai général » de J.B. Rietstap.
Une ponctuation adéquate a souvent été placée dans la description des armoiries, notamment afin de séparer clairement le blasonnement de l'écu de celui des ornements extérieurs.
L'usage du Conseil Héraldique est de décrire en premier lieu le côté intérieur des lambrequins, en second lieu le côté extérieur. À l'instar de l'usage pour les manteaux et les pavillons, nous avons préféré utiliser – dans la rubrique « Dessin » – la formule « lambrequins de ... doublés de ... », qui est moins équivoque pour le lecteur ou le dessinateur.
Dans un même esprit, nous avons cru bon de décrire les volutes sur lesquelles reposent les armoiries, au même titre que les terrasses et les socles de pierre.
Nous avons placé entre crochets quelques compléments d'information qui ne figuraient pas dans les diplômes.
7. Dans la très grande majorité des cas, la noblesse concédée ou reconnue se transmet à « tous les descendants des deux ************, nés et à naître de légitime mariage ». Cette formule, ou une autre équivalente, est incluse dans le texte des lettres patentes. Nous ne l'avons toutefois pas mentionnée afin de ne pas alourdir le texte ; le lecteur voudra bien la considérer comme sous-entendue. Dans les cas – rares – où la noblesse se transmet d'une autre manière ou reste personnelle, nous en faisons évidemment mention.
La formule « tous les descendants » mentionnée ci-dessus comprend bien entendu la restriction implicite que, parmi ceux-ci, seuls les descendants mâles transmettent la noblesse à leurs propres descendants. Cette restriction n'est pas toujours exprimée dans les textes officiels mais est traditionnelle depuis des siècles. Elle est également d'application dans les diplômes qui accordent un titre « à tous les descendants ».
8. Tous les diplômes de reconnaissance ou de réhabilitation de noblesse, d'admission ou d'incorporation clans la noblesse accordent au bénéficiaire le droit de porter les armes de sa famille, éventuellement décorées ou augmentées. Quant aux diplômes de concession de noblesse, ils font la distinction entre les « armes de la famille » et les armes « concédées ». Nous mentionnons les « armes de la famille » chaque fois qu'elles sont exprimées dans les diplômes de concession de noblesse.
9. Un chapitre spécial est consacré aux arrêtés royaux qui n'ont pas été suivis de levée de lettres patentes. Ces arrêtés sont, soit devenus caducs par le décès de leur bénéficiaire, soit en suspens en attendant la levée du diplôme indispensable. Certains arrêtés royaux ont toutefois été déclarés immédiatement applicables, avec dispense de levée de lettres patentes : il s'agit notamment des autorisations à des veuves de Belges morts pour la Patrie de porter certains titres devant le nom de leurs défunts maris. Ces arrêtés royaux, qui ne sont nullement caducs ni en suspens, ont été classés parmi les diplômes nobiliaires normaux.
10. Les peintres héraldistes et calligraphistes qui ont prêté leur talent à la réalisation des lettres patentes pour la période concernée sont, par ordre alphabétique: M. Fernand Brose, Mlle Françoise Errembault du Maisnil et du Contre, Mme Anne Hoogstoel, M. Johan Masureel, M. Paul Van Houtte et M. Carl-Alexander von Volborth.
11. La documentation du présent ouvrage est arrêtée au 25 avril 1991.
DE BOUNAM DE RYCKHOLT (Philippe) et DE HEMPTINNE (Georges)
Première partie : 1951-1991. Seconde partie : 1991-1993.
Préface de Christiane Hoogstoel-Fabri. Bruxelles, Heraldica Belgica, 1991-1993.
Deux volumes in-4° sous reliure d'éditeur, 315 et 67 p., nombreuses illustrations en couleurs, tirage limité à 1000 exemplaires.
Avant-propos :
Le présent ouvrage a pour but principal d'offrir au lecteur un résumé des diplômes nobiliaires délivrés par le Prince Royal exerçant les pouvoirs constitutionnels de Sa Majesté le Roi Léopold III (1951) et ensuite au cours des quarante années de règne de Sa Majesté le Roi Baudouin.
Pour la facilité du lecteur, les familles ont été classées par ordre alphabétique. Pour chaque famille, les diplômes sont mentionnés suivant l'ordre chronologique de leur délivrance.
Certaines remarques trouvent ici leur place :
1. Le titre « Lettres de noblesse » que nous avons adopté nous a semblé suffisamment clair : il englobe les diplômes nobiliaires de toute nature, concession, reconnaissance, modifications d'armoiries, etc. L'ouvrage est basé sur les copies conformes des diplômes conservées dans les archives du Ministère des Affaires Étrangères. Il n'est pas impossible, quoique exceptionnel, que des différences existent entre ces copies et les diplômes originaux signés par le Souverain. Il n'a pas été possible de consulter ces originaux détenus par les familles ou dont le sort est parfois inconnu dans le cas de familles éteintes.
2. Pour la période concernée (1951-1991), il est peut-être utile de signaler que la création d'armoiries nouvelles est due aux chefs du Service de la Noblesse, qui sont également membres et greffiers du Conseil Héraldique, successivement Monsieur Léon Robin jusqu'en 1975 et Madame Christiane Hoogstoel-Fabri depuis cette date jusqu'à nos jours. Leur rôle est donc comparable à celui des hérauts d'armes de l'Ancien Régime et leurs créations sont aujourd'hui soumises au Conseil Héraldique et approuvées par celui-ci.
3. Les diplômes sont tous rédigés dans les deux langues nationales belges. La préséance (le côté gauche) est accordée à la langue usuelle du bénéficiaire. Le présent ouvrage ne mentionne que le texte français.
4. Certains diplômes sont mentionnés comme délivrés « motu proprio ». Ce sont ceux dont le texte ne mentionne pas une requête adressée par la famille au pouvoir royal. L'initiative de ces diplômes revient donc à ce pouvoir lui-même.
5. Les prénoms, noms, grades académiques et militaires, fonctions et professions des bénéficiaires sont ceux repris dans les lettres patentes. En cas de surabondance, nous nous sommes permis d'abréger la liste. Les décorations ne sont pas mentionnées. Ceux qui désirent davantage de détails généalogiques ou d'état civil peuvent consulter utilement la Collection « État Présent de la Noblesse Belge ».
6. Le blasonnement est conforme au texte des diplômes ; il est éventuellement suivi (sous la rubrique : Dessin) de remarques concernant les divergences constatées entre la description et le dessin officiels, ou encore de précisions utiles au blasonnement des armes.
Pour ce faire, il a été fait usage de différents traités d'héraldique, et plus spécialement de l'introduction à 1'« Armoriai général » de J.B. Rietstap.
Une ponctuation adéquate a souvent été placée dans la description des armoiries, notamment afin de séparer clairement le blasonnement de l'écu de celui des ornements extérieurs.
L'usage du Conseil Héraldique est de décrire en premier lieu le côté intérieur des lambrequins, en second lieu le côté extérieur. À l'instar de l'usage pour les manteaux et les pavillons, nous avons préféré utiliser – dans la rubrique « Dessin » – la formule « lambrequins de ... doublés de ... », qui est moins équivoque pour le lecteur ou le dessinateur.
Dans un même esprit, nous avons cru bon de décrire les volutes sur lesquelles reposent les armoiries, au même titre que les terrasses et les socles de pierre.
Nous avons placé entre crochets quelques compléments d'information qui ne figuraient pas dans les diplômes.
7. Dans la très grande majorité des cas, la noblesse concédée ou reconnue se transmet à « tous les descendants des deux ************, nés et à naître de légitime mariage ». Cette formule, ou une autre équivalente, est incluse dans le texte des lettres patentes. Nous ne l'avons toutefois pas mentionnée afin de ne pas alourdir le texte ; le lecteur voudra bien la considérer comme sous-entendue. Dans les cas – rares – où la noblesse se transmet d'une autre manière ou reste personnelle, nous en faisons évidemment mention.
La formule « tous les descendants » mentionnée ci-dessus comprend bien entendu la restriction implicite que, parmi ceux-ci, seuls les descendants mâles transmettent la noblesse à leurs propres descendants. Cette restriction n'est pas toujours exprimée dans les textes officiels mais est traditionnelle depuis des siècles. Elle est également d'application dans les diplômes qui accordent un titre « à tous les descendants ».
8. Tous les diplômes de reconnaissance ou de réhabilitation de noblesse, d'admission ou d'incorporation clans la noblesse accordent au bénéficiaire le droit de porter les armes de sa famille, éventuellement décorées ou augmentées. Quant aux diplômes de concession de noblesse, ils font la distinction entre les « armes de la famille » et les armes « concédées ». Nous mentionnons les « armes de la famille » chaque fois qu'elles sont exprimées dans les diplômes de concession de noblesse.
9. Un chapitre spécial est consacré aux arrêtés royaux qui n'ont pas été suivis de levée de lettres patentes. Ces arrêtés sont, soit devenus caducs par le décès de leur bénéficiaire, soit en suspens en attendant la levée du diplôme indispensable. Certains arrêtés royaux ont toutefois été déclarés immédiatement applicables, avec dispense de levée de lettres patentes : il s'agit notamment des autorisations à des veuves de Belges morts pour la Patrie de porter certains titres devant le nom de leurs défunts maris. Ces arrêtés royaux, qui ne sont nullement caducs ni en suspens, ont été classés parmi les diplômes nobiliaires normaux.
10. Les peintres héraldistes et calligraphistes qui ont prêté leur talent à la réalisation des lettres patentes pour la période concernée sont, par ordre alphabétique: M. Fernand Brose, Mlle Françoise Errembault du Maisnil et du Contre, Mme Anne Hoogstoel, M. Johan Masureel, M. Paul Van Houtte et M. Carl-Alexander von Volborth.
11. La documentation du présent ouvrage est arrêtée au 25 avril 1991.
Dernière édition par Vermant le Mar 10 Juil 2012 - 15:50, édité 4 fois