In "Les Variantes dans les Armoiries", par M. Bouly de Lesdain, extrait de "L'Annuaire du Conseil Héraldique de France", 1897, p. 68.
"(...) Les pièces qui doivent leur origine à une simple erreur de dessin sont les alérions, les merlettes, le fret des Anglais (la frette), les dents de loup (wolfszähne des Allemands, et peut-être les molettes.
On voit des aiglettes et non des alérions sur le sceau de Ferry de Bitche, fils de Mathieu, duc de Lorraine, en 1196.
Les plus anciens sceaux des Montmorency portent très distinctement des aiglettes: le bec et les pattes y sont bien visibles. Le bec se remarque encore sur les dalles tumulaires de Bouchard (1298) et de Mathieu II de Montmorency (1306), mais les pattes sont déjà moins visibles.
L'Armorial de la fin du XIVe s, publié par Douet d'Arcq, blasonne encore les armes du sire de Montmorency: d'or à une croix de gueules, à 16 esglettes d'azur.
Il est donc impossible d'attribuer à l'alérion, fort peu usité d'ailleurs, une origine antérieure au XVe s (...)".
"(...) Les pièces qui doivent leur origine à une simple erreur de dessin sont les alérions, les merlettes, le fret des Anglais (la frette), les dents de loup (wolfszähne des Allemands, et peut-être les molettes.
On voit des aiglettes et non des alérions sur le sceau de Ferry de Bitche, fils de Mathieu, duc de Lorraine, en 1196.
Les plus anciens sceaux des Montmorency portent très distinctement des aiglettes: le bec et les pattes y sont bien visibles. Le bec se remarque encore sur les dalles tumulaires de Bouchard (1298) et de Mathieu II de Montmorency (1306), mais les pattes sont déjà moins visibles.
L'Armorial de la fin du XIVe s, publié par Douet d'Arcq, blasonne encore les armes du sire de Montmorency: d'or à une croix de gueules, à 16 esglettes d'azur.
Il est donc impossible d'attribuer à l'alérion, fort peu usité d'ailleurs, une origine antérieure au XVe s (...)".