Qu'est-ce qu'un obit ? Je pose la question parce que je viens de voir le terme Obyt juste avant de lire votre message , dans le post sur la pierre armoriée de Rollegem.
Dernière édition par levyryl le Jeu 8 Mar 2012 - 23:49, édité 1 fois
Etienne Jean CAQUEUE a écrit:
Mon obiit à moi
PATRYK a écrit:
Je ne connaissais pas son utilisation en Héraldique mais le mot "Obiit" (avec deux "i"), c'est le verbe "obire = mourir" à la 3ème personne du singulier du parfait de l'indicatif en Latin. On portait la mention "obiit" dans la marge d'un acte de naissance ou de baptême, pour indiquer que la personne était décédée.
Comme disait mon défunt Père, d'avoir fréquenté les écoles chrétiennes te servira un jour
Etienne Jean CAQUEUE a écrit:
Mon obiit à moi
Si le bénéfice se limite à de telles approches, je ne me plains pas de n'avoir reçu que les apports de l'école républicaine...PATRYK a écrit:
Comme disait mon défunt Père, d'avoir fréquenté les écoles chrétiennes te servira un jour
Ssire a écrit:En fait ces obiit(s) ne font pas partie de l'héraldique, mais seulement utilisent l'héraldique.
Les considérer comme héraldique, serait un peu comme dire que l'architecture fait partie de la géométrie, ou le tourisme, de la géographie.
PATRYK a écrit:
Je ne connaissais pas son utilisation en Héraldique mais le mot "Obiit" (avec deux "i"), c'est le verbe
PATRYK a écrit:Ssire a écrit:En fait ces obiit(s) ne font pas partie de l'héraldique, mais seulement utilisent l'héraldique.
Les considérer comme héraldique, serait un peu comme dire que l'architecture fait partie de la géométrie, ou le tourisme, de la géographie.Je ne pense pas avoir fait une allusion à une quelconque connaissance de l'héraldique, je connais mes limites.PATRYK a écrit:
Je ne connaissais pas son utilisation en Héraldique mais le mot "Obiit" (avec deux "i"), c'est le verbe
1) Je dirais que c'est devenu plus courant durant le XIXe siècle ("obiit" dans le Nord de la France et aux Pays-Bas, "Hatchment" en Angleterre). Mais j'en ai trouvé un daté de 1665 localisé au Danemark et deux autres datés de 1580 provenant des Pays-Bas...Matthieu a écrit:1) Quand est apparu l'obiit?
2) Où est-il utilisé?
3) Quels sont les usages ? Y-a-t-il des choses qu'on ne fait pas, qu'on ne représente pas dans les obiits?
AnneBhD a écrit:Pour reprendre les questions et donner un début de réponse :
1) Je dirais que c'est devenu plus courant durant le XIXe siècle ("obiit" dans le Nord de la France et aux Pays-Bas, "Hatchment" en Angleterre). Mais j'en ai trouvé un daté de 1665 localisé au Danemark et deux autres datés de 1580 provenant des Pays-Bas...
Cela avait été précédé, en France, par les litres seigneuriales (armes peintes sur un bandeau noir dans les églises, du vivant du porteur d'armes, qui indiquaient le droit d'être enterré dans l'église), appelées à tort "litres funéraires"
2) Je dirais uniquement dans les églises (ou autres lieux de culte)
3) Les obiits sont mis en place du vivant du porteur d'armes. Le fond du cadre est peint en noir lors du décès de l'intéressé (quand ce sont des armes d'alliance, on peut trouver une moitié blanche et l'autre noire, selon que l'un des membres du couple est décédé avant son conjoint)
Les obiits sont généralement dans un cadre en carré (mis en losange) : ils comprennent les ornements extérieurs et sont accompagnés de devises (mais souvent d'une formule du style "Resurgam" ou "In cœlo quies", de circonstance après le décès et qui pourra être complété par des os de tibia ajoutés sur le cadre ou une tête de mort)
Il faut se rappeler que seuls pouvaient mettre des obiits dans les églises ceux qui avaient les moyens de payer pour ça, donc les armoiries montrées ne concernent que peu de familles.
Je n'ai pas encore fait le tour de la questionMatthieu a écrit: "début de réponse"
AnneBhD a écrit:Pour reprendre les questions et donner un début de réponse :1) Je dirais que c'est devenu plus courant durant le XIXe siècle ("obiit" dans le Nord de la France et aux Pays-Bas, "Hatchment" en Angleterre). Mais j'en ai trouvé un daté de 1665 localisé au Danemark et deux autres datés de 1580 provenant des Pays-Bas...Matthieu a écrit:1) Quand est apparu l'obiit?
2) Où est-il utilisé?
3) Quels sont les usages ? Y-a-t-il des choses qu'on ne fait pas, qu'on ne représente pas dans les obiits?
Cela avait été précédé, en France, par les litres seigneuriales (armes peintes sur un bandeau noir dans les églises, du vivant du porteur d'armes, qui indiquaient le droit d'être enterré dans l'église), appelées à tort "litres funéraires"
2) Je dirais uniquement dans les églises (ou autres lieux de culte)
3) Les obiits sont mis en place du vivant du porteur d'armes. Le fond du cadre est peint en noir lors du décès de l'intéressé (quand ce sont des armes d'alliance, on peut trouver une moitié blanche et l'autre noire, selon que l'un des membres du couple est décédé avant son conjoint)
Les obiits sont généralement dans un cadre en carré (mis en losange) : ils comprennent les ornements extérieurs et sont accompagnés de devises (mais souvent d'une formule du style "Resurgam" ou "In cœlo quies", de circonstance après le décès et qui pourra être complété par des os de tibia ajoutés sur le cadre ou une tête de mort)
Il faut se rappeler que seuls pouvaient mettre des obiits dans les églises ceux qui avaient les moyens de payer pour ça, donc les armoiries montrées ne concernent que peu de familles.
Levyryl a écrit:Il me semble avoir vu les armoiries sur la tombe de M.de Robien, père de l'ancien ministre, à Cocquerel [Somme).
Etienne Jean CAQUEUE a écrit:Pour moi, c'est prévu
Je conserve une plaque en marbre (format A4) avec mon blason.
Il suffira de la poser sur le caveau.
Le plus tard sera le mieux
Levyryl a écrit:Non, car malheureusement suite au décès accidentel de mon frère en 1979, le caveau existe déjà.
Etienne Jean CAQUEUE a écrit:
Je pense, Gaëtan, avoir posté une photo dans la partie supports héraldiques.
Elle est aujourd'hui bien emballée et précieusement rangée au grenier.
La plaque, est en marbre noir.
J'ai fourni le dessin aux traits.
Le gérant des pompes funèbres scanne le dessin et une machine grave finement le dessin.
Ensuite on repasse au blanc la gravure.
Le résultat est très bien et pas coûteux.
Je pense avoir payé à l'époque (vers 2003) quelque chose comme 100 euro.
Etienne Jean CAQUEUE a écrit:
Oui, c'est bien cette plaque.
J'avais commandé, chez une autre personne le même article, mais "fait main".
Le résultat était horrible.
L'informatique apporte quand même beaucoup.
J'aime de temps à autre voir paraître de tels avis ! Le "fait-à-la-main-c'est-quand-même-mieux" systématique me hérisse le poil...(Hors sujet, mais ça soulage. Point final)Etienne Jean CAQUEUE a écrit:
J'avais commandé, chez une autre personne le même article, mais "fait main".
Le résultat était horrible.
L'informatique apporte quand même beaucoup.
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