blason sur tableau

Bonjour,

voici un blason qui est utilisé comme signature (?) d'un tableau :



je suis à la recherche d'informations qui me permettraient de dater et de trouver les origines de ce tableau.

merci à tous pour votre aide

Bonjour!
J'y vois un taillé (un poil abaissé) d'argent au lion issant de gueules, et de gueules à deux barres d'argent...
Ça ne date en rien le tableau, peut-être ça le situe, mais avant de faire appel aux ténors de l'identification, il serait sans doutes préférable de vous soumettre aux traditions du forum, savoir vous présenter dans l'attrium (dernière rubrique dans la page de présentation)

Alors alors, si je ne m'abuse on sort de France pour la Saxe et plus précisément Lunebourg avec la famille von Weyhe zu Bötersheim : Taillé au 1 d'argent au lion naissant (ou issant, je trouve deux versions) de gueules mouvant du taillé, au 2 barré de gueules et d'argent.



Le tableau est ancien non? La forme de l'écu fait penser à la mode germanique du début XVIème...

Lancelot a écrit:

Je ne voix pas ça sur l'original: outre le fait que la partition est nettement abaissée, je ne voix pas 6 zones dont une zone "argent" en pointe, mais 5 seulement de chef en pointe : gueules argent gueules argent gueules, les 5 zones sensiblement égales en largeur, soit donc champ de gueules à deux barre d'argent.

Lancelot a écrit:

Dans ce "barré de gueules et d'argent", il faudrait que la largeur des "partitions" en barre d'argent soient identiques à celle de gueules.

Certes ce n'est pas un barré. Mais la confusion est fréquente avec les fascés, barrés, etc et les à x fasces, barres....... Il y a de bonnes chances que l'identification de Baron soit correcte.
On ne pourrait pas voir le tableau dans son entier , s'il vous plait ?

Des chances en tout cas, MAIS est ce que ce lion n'a pas une queue fourchue ???? Et là cela fait beaucoup de différences ....

A propos de Naissant/Issant, pour les Weyhe, Rietstap évoque "un lion naissant mouvant du taillé"

merci pour votre expertise !

Voici la partie gauche du tableau qui représente la "Nature qui forge les caractères" :



Ce tableau s'inspirerait du "Roman de la Rose"




concernant le blason:
- le lion n'a t'il pas deux queues ?
- y a t'il 2 ou 3 barres (ou fascés) ? j'en vois 3.
- retrouve t'on souvent des blasons en peinture comme "signature" ou comme identification du propriétaire ?

Pas sympa du tout, ce sujet.

Le lion a probablement une queue fourchue.
https://www.google.com/search?q=lion+queue+fourchue+heraldique&client=firefox-b&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=cZhMe1QaOqpSUM%253A%252CpZSaTmAzmBHG-M%252C_&usg=AI4_-kQF9FghVsYUfLTwlL-3Ry8jMC9ltQ&sa=X&ved=2ahUKEwjQ4MPCzvffAhXox4UKHQ38CwUQ9QEwAXoECAAQBA#imgrc=cZhMe1QaOqpSUM:

il faut voir une création de la nature avec la forge, finalement rien de macabre...

Il y a deux barres blanches (argent) sur un fond rouge (gueules) . La partie supérieure de l’écu à un fond blanc, la partie inférieure rouge.

Les armoiries sur les tableaux sont le plus souvent celles de leur propriétaire.

Je ne l'accrocherai pas chez moi !

Gonsans a écrit:A propos de Naissant/Issant, pour les Weyhe, Rietstap évoque "un lion naissant mouvant du taillé"

Effectivement "naissant-issant" est impossible, puisque "naissant" se définit comme une moitié surgissant de nulle part, autrement dit du milieu d'un champ, alors que "issant" suppose surgir depuis le bord de quelque chose (de l'écu ou d'une figure interne à cet écu). Ce n'est pas la première fois que ce Riestap, bien que souvent donné en référence produit des blasonnements "surprenants"

Gonsans a écrit:Il y a deux barres blanches (argent) sur un fond rouge (gueules) . La partie supérieure de l’écu à un fond blanc, la partie inférieure rouge.

Les armoiries sur les tableaux sont le plus souvent celles de leur propriétaire.

Ou de leur auteur ! C'est le cas pour moi, en ce qui me concerne.
Je vous met un truc de moi, que certainement vous ne mettriez pas non plus chez vous !

Bon c'est pas vraiment le blason, mais son meuble principal, en vadrouille...Le blason, d'où il s'est échappé en au dessus de lui , environ au quart de la hauteur du tableau

tenu en laisse : bien inattendu !

Gonsans a écrit:
tenu en laisse : bien inattendu !

Ça c'est toute ma démarche en peinture : ce sont des miroirs, dans lesquels chacun se voit soi-même. Est-ce bien la femme (la muse) qui tient en laisse, ou bien celle ci se laisse guider sur un chemin qu'elle ne choisit pas ?
Qui guide l'autre ? Qui de l'autre s'amuse ?

En fait il s'agissait du panneau central d'un triptyque, la question est plus ambigüe sur le troisième panneau. Toujours tenu en laisse ? Est-ce qu'il la délaisse, un pied dans le vide, vers un sinistre à senestre ?...

Vos commentaires complètent bien l’œuvre (un peu déroutante pour le béotien que je suis)

Gonsans a écrit:  Vos commentaires complètent bien l’œuvre (un peu déroutante pour le béotien que je suis)

Il est certain que nous ne fonctionnons pas avec le même référentiel, mais à aucun moment je ne vous ai considéré "béotien", loin s'en faut !

Pourtant en matière d'art, je suis "décérébré" et le regrette : musique, peinture, rien ou presque ne me touche. Une case en moins !

Gonsans a écrit:Pourtant en matière d'art, je suis "décérébré" et le regrette : musique, peinture, rien ou presque ne me touche. Une case en moins !

Qui peut prétendre disposer de toutes les cases? Moi, par exemple, il me manque la case diplomatie. Enfin, si il n'y avait que celle là...

1°/Oui, sur le tableau de question, le lion a une queue fourchue !
2°/Sur l'oeuvre de S.Sire, l'escargot est si rapide, que la dame doit le tenir en laisse pour l'empêcher de s'échapper (du tableau?)."Escargot Rapide", voila un plaisant oxymore.

Levyryl a écrit:1°/Oui, sur le tableau de question, le lion a une queue fourchue !
2°/Sur l'oeuvre de S.Sire, l'escargot est si rapide, que la dame doit le tenir en laisse pour l'empêcher de s'échapper (du tableau?)."Escargot Rapide", voila un plaisant oxymore.

Sans aucun doute le lion est à queue fourchue. mais rien de permet de déterminer, si les deux branches de la fourche sont passée en sautoir, ni si elles sont nouées...

Quant à l'oxymore, immédiatement on pense à la fameuse formule de Corneille dans le récit du Cid "Cette obscure clarté (qui tombe des étoiles... ...le maure voit sa perte et perd soudain courage...)" et bêtement le lycéen, du haut de ses treize ans, avait compris que le Cid, c'était un occi-maure...

Tout ceci pour dire, parfois de façon transverse :-) , que l'identification du meilleur d'entre nous en la discipline, Baron, n'est peut être pas  pertinente. C'est à 2 bandes et pas un barré ; le taillé est abaissé ; le lion à la queue fourchue : cela fait de nombreuses différences.
Cela étant, je n'ai pas de meilleure solution !