Fermail - fermaux

Rappel du premier message :

Parvenez-vous à identifier ce meuble ? (Page 537 du pdf de l'armorial Konrad Grünenberg) :

Ssire a écrit:A YdK et Daphni : Il me semble que vous dites la même chose !

Effectivement, en relisant ces deux échanges je me demande bien pourquoi j'ai vu les choses ainsi

... ouais, je veux bien que ce soit un art, une science, que dis-je, une science, une philosophie... ça ne me dit toujours pas comment l'ardillon s'est retrouvé à percer le champ... ce que je trouve toujours génial.
C'est certainement une originalité de l'artiste.
Je vais essayer d'utiliser cet artifice dans un écu, dès que je le pourrai.

Kekione a écrit:.. ça ne me dit toujours pas comment l'ardillon s'est retrouvé à percer le champ... ce que je trouve toujours génial.
C'est certainement une originalité de l'artiste.
Je vais essayer d'utiliser cet artifice dans un écu, dès que je le pourrai.

En plus d'être une trouvaille artistique très originale, ça permet d'identifier au premier coup d'oeil le rôle de l'ustensile représenté et de l'identifier en conséquence immédiatement comme un fermail. Ce qui autrement n'est pas très évident, quand on voit les formes bizarres de certains fermaux. L'artiste était non seulement inspiré, mais aussi pragmatique. Je l'applaudis.

Je ne suis pas convaincu de l'argument, car la représentation "perçant le champ" lui donne une fonction de broche, sans illustrer sa fonction de fermoir: là, il ne ferme rien du tout.
En fait c'est l'ancêtre très proche de la boucle de ceinture, alors que perçant le champ et en imaginant qu'il perce en même temps autre chose pour réaliser une liaison*, il ressemblerait davantage à l'épingle à nourrisse.
Reste la super originalité du "perçant le champ", on pourrait presque dire "embrochant le champ"....

* Liaison complète, démontable et temporaire, ajouterais-je intoxiqué que je suis, et en profondeur, par ma culture technique...

A bien y réfléchir, il est vrai que l'on pourrait prendre ce meuble pour une fibule !

Je ne pense pas que cela en soit une, mais c'est tout à fait vrai que l'on est en droit de se poser la question !