[FRANCE] Rannick

Bien le bonjour.
Grand merci à ceux qui m’ont si promptement et aimablement accueilli ici, et même déjà proposé leurs services.
À vrai dire – j’aurais dû le dire d’emblée –, je porte les armes que voici :
écartelé d’argent et de sable à la croix brochante écartelée de l’un en l’autre, cantonnée, au premier et au quatrième, d’une étoile (5) de gueules et, au deuxième et au troisième, d’une gerbe de blé d’or liée aussi de gueules.
J’aurais aimé en obtenir une image « flatteuse » pour mon fond d’écran, et, en outre, afin de faire graver un sceau, une représentation en noir et blanc avec les hachures conventionnelles (sauf pour le sable, qui, bien sûr, peut demeurer plain/plein).

Écartelé, aux 1 et 4 d’argent à l’étoile de gueules ; aux 2 et 3 de sable à la gerbe de blé d’or nouée de gueules ; une croix brochante de l’un en l’autre des champs.
Devise : Obscurum per obscurius (= « L’obscur par plus obscur » ; devise d’inspiration alchimique invitant à un labeur sur soi-même).
Mes armes sont une création personnelle. Pour condenser ce qu’elles expriment, je dirai qu’elles figurent mon parcours : de l’agriculture à la culture. Oui, mon itinéraire se résume à la perte d’un préfixe ! Né paysan, j’ai fait carrière dans la fonction publique d’État (administration centrale du ministère de l’Éducation nationale et diverses bibliothèques relevant les unes dudit ministère, les autres de celui de la Culture). Je me suis frotté – et souvent écorché – à pas mal de gens et de choses. Mes expériences, mes aspirations, mes goûts sont, bien sûr, présents dans mes armes. Sans oublier qu’elle a pris naissance sur les champs de bataille et les lices de tournoi, je vois en l’héraldique comme un jardin secret.
Un autre de mes centres d’intérêt majeurs est l’astronomie (et tout ce que recouvre aujourd’hui ce terme : astrophysique, cosmologie...).
Je me suis exercé à la philosophie avec, sur le tard, un plongeon dans la pensée chinoise (taoïsme), à laquelle je continue de m’abreuver.
Je me garderai d’omettre la peinture et la musique dite « classique », cette dernière allant pour moi de l’ancienne à la contemporaine (pas toute !) ; l’une et l’autre sont pour moi des respirations de l’âme.
Je conclurai cette succincte présentation en ajoutant que je demeure fidèle à mes racines : j’ai toujours goûté aussi les fruits de toute sorte que nous prodigue notre mère la Terre.