[FRANCE] [Génalogie] Jean-Louis-Joseph-César, comte de Fernig

Le général de Fernig est véritablement une figure emblématique de la commune (Mortagne du Nord) : le collège porte son nom. Il est en effet né le 12 août 1792 au château de Mortagne, son père, Louis, exerçait la profession de greffier. Il s'engagea dans la garde nationale de Valenciennes (milice) ; va s'ensuivre une carrière militaire sous les premier et second empires.

Au cours de l'épopée napoléonienne, il se retrouva sur les plus grands champs de bataille : Valmy, Jemappes, Liège ou encore Aix-la-Chapelle, entre autres. Le général de Fernig fit partie de l'entourage immédiat des plus hauts personnages de l'époque : Dumouriez, Davout, Louis Philippe, Murat, le prince Eugène et l'empereur Napoléon 1er.

Plusieurs fois blessé, il intégra le 24 août 1813 l'escadron sacré qui assurait, avec trois cents généraux, la protection rapprochée de Napoléon. Il acquiert de nombreuses distinctions ; entre autres, il est fait Grand Croix de la Légion d'honneur lors de la campagne de Russie en 1835.

Les récits authentiques mettent en avant ses valeurs de guerre et de fin stratège. Jean Louis de Fernig était cependant membre de la Grande Loge de France ainsi que du conseil supérieur de la franc-maçonnerie, qui l'ont certainement aidé à progresser dans la hiérarchie militaire

FERNIG (DE) : Titre de baron, par ordonnance du 31 décembre 1814, (...) fils d'un notaire de Strasbourg; épousa Madeleine-Joseph Bussy (alias Busset)

Source : Titres, anoblissements et pairies de la Restauration

Louis Joseph Fernig père est né  le 3 octobre 1735 d'une famille alsacienne. Sorti de l'armée comme sous-officier de cavalerie, il fut nommé greffier de la juridiction de Mortagne (Nord). En cette qualité, il fut sans doute logé dans le château de cette ville, très voisin du village de Château l'Abbaye, auquel il a d'ailleurs donné son nom. Plus tard, Fernig posséda une maison à Mortagne même, qui fut détruite et brûlée par les Autrichiens le 7 septembre 1792.

Fernig père épousa Mlle Basset, fille d'un cultivateur des environs de Valenciennes dont il eut cinq enfants.

Source : L'Intermédiaire des chercheurs et curieux - 1923