par 2Ailes Jeu 5 Juil 2012 - 13:34
On en revient toujours à la problématique de la poule et de l'oeuf.
Par principe, ce qui prime, c'est le blasonnement littéral. Le dessin n'en est que la représentation graphique, soumis à l'interprétation artistique de l'artiste.
Mais de nos jours, on part du dessin : on admire les armoriaux du passé et on essaye d'écrire le blasonnement.
A mon sens, tour ruinée suffit (sauf à ce qu'on ait deux familles distinctes dont l'une porterait d'azur à une tour ruinée à dextre d'argent et l'autre d'azur à une tour ruinée à senestre d'argent, mais c'est peut probable).
Il y a mille (cent ?) façons de dessiner une tour toute simple : plus ou moins ronde, plus ou moins carrée... et c'est la même chose pour tous les meubles (voir la discussion sur les armes de notre ami Rollo au griffon aux cuisses plus ou moins charnues - on ne blasonne pas le tour de cuisse...
)
Comme vous indiquez, Messire Etienne, il faut que le blasonnement soit le plus précis possible pour que quelqu'un qui ne l'ait jamais vu auparavant puisse le dessiner du premier coup.
Cependant, si vous donnez un même blasonnement à deux artistes, ils vous feront deux dessins qui seront tous deux héraldiquement exacts mais qui dans les détails du trait comporteront des différences. Ce n'est pas pour autant qu'à partir des dessins, il faut ré-écrire le blasonnement pour tenir compte de la sensibilité artistique du dessinateur.