[CANADA] CANADA, DIVERS

Emouvante plaque que j'ai vue dans l'église Saint Maclou à ROUEN :

Je pense qu'on peut blasonner ainsi :
"de gueules au chevron d'or, accompagné en chef d'une croisette et d'une fleur de lys du même et, en pointe, d'une grappe de raisin d'argent surmontée de feuilles d'or"
On remarquera les deux métaux de la grappe de raisin ! Le fond rouge évoque à l'évidence le vin.....
Hips !

Ami Levyryl,

Cette grappe de raisin n'est pas "surmontée de feuilles d'or" mais est "pamprée d'or".

Adieu vous dis Ami Levyryl.

Wilfried de Wahldberg

Voila une précision qui enrichit mon vocabulaire héraldqiue.

L'héraldisme au Canada !

Un petit texte intéressant et sans prétention (pdf):
http://www.erudit.org/culture/cd1035538/cd1041559/7557ac.pdf

En tant que franco-canadien, j'ai bien aimé ce texte, car bon nombre de personnes citées sont connues ici, au Québec, et font effectivement partie intégrante de l'histoire de ce pays !

Texte de lecture agréable, pas trop volumineux, concis, synthétique. Bien !

Puisque nous sommes sur ce sujet, voici les armes des Territoires du Nord-Ouest, région de près d'un million cent soixante-douze milles kilomètres carrés, peuplé de.... 43.000 hanitants et dont la capitale est Yellowknife. J'ignore pourquoi, mais j'ai un faible pour elles ! Celles-ci furent accordées par la Reine Eéisabeth II en 1956.



Tranché-ondé cousu de gueules au masque de renard arctique d’argent sur sinople billeté d’or, au chef dentelé d’argent chargé d’une burèle ondée d’azur;

Cimier

Une rose des vents au naturel accostée de deux narvals adossés d’or;

La représentation ci-dessus montre ces armes telles qu’enregistrése par le héraut d’armes du Canada, le 20e jour d’avril 2006, le tout environné de deux branches de feuilles d’érable d’or sommées chacune d’une dryade à feuilles entières d’argent. Cet ensemble forme alors les armes du Commissaire de ce Territoire (l'équivalent du Ministre Provincial). La dryade à feuilles entières est l’emblème floral des territoires du Nord-Ouest.

J'ai certainement loupé une leçon ! Par avance , pardon...
Mais pourquoi ce tranché avec un cousu de gueules sur du sinople.
Tranché, c''est tranché , coupé c'est coupé ... Pas d'enquerre , c'est pas De... sur ....
Quelle est la nuance ?

Je ferai la même remarque : pourquoi ce cousu ?

Je dois commencer par dire que je n'utilise jamais le terme "cucito" (cousu), car je le trouve un pléonasme: à mon avis, il n'est pas nécessaire de noter verbalement ce qui est évident à l'oeil.

Mais, au-delà, je pense que (pour ceux qui veulent utiliser ce terme) le blason transcrit par l'ami Daphi est un exemple de une bonne logique heraldique: mettre en évidence la juxtaposition non-canonique de deux couleurs.

Je pense que le terme cousu s'applique, non pas aux partitions, mais bien aux meubles et pièces honorables qui de fait ne sont plus en "relief" (posés sur le champ) mais se retrouvent sur le même plan que le champ de l'écu .

Si on lit bien le blasonnement, je crois qu'il existe une piste de compréhension; mais je vous avoue que j'ai moi-même trouvé celui-ci fort étrange... Le cousu de gueules est bien "sur" le sinople, comme si tout le fond de l'écu était de sinople et que le gueules en recouvrait une partie similaire à un tranché... ondé ! Voilà ce que je peux saisir de cet étrange blasonnement !

Le blasonnement commençant par "tranché-ondé", on annonce clairement une partition !
Le "sur" est dans la façon de blasonner : si on enlève les meubles, il resterait "tranché-ondé de gueules sur sinople".

Oui, je suis tout à fait d'accord ! Ce que je présente comme suggestion ci-dessus est une tentative du fonctionnement de penser de celui qui a blasonné ces armes, rien d'autre. Quoi qu'il en soit, l'écu me plait fort bien de toute façon !

La Criante a écrit:Je pense que le terme cousu s'applique, non pas aux partitions, mais bien aux meubles et pièces honorables qui de fait ne sont plus en "relief" (posés sur le champ) mais se retrouvent sur le même plan que le champ de l'écu .

Oui, cette utilisation du cousu suit une logique conforme à l'origine du terme, que était destinée à faire de la recherche sur l'origine de la "couture".
Dans les sciences heraldiques d'aujourd'hui, mais je pense qui n'est pas illogique d'utiliser le terme pour inviter a une recherche similaire non seulement sur meubles et pièces honorables.
Même si, je le répète, je ne l'utilise jamais.

(désolé si je l'ai écrit dans un français difficile à comprendre...)

Je souhaitais contacter l'Autorité Héraldique du Canada pour leur poser la question de l'étrangeté de ce blasonnement, mais je viens de constater qu'ils n'ont pas d'adresse courriel et qu'il faut leur écrire par voie postale... Du coup, cela ne me tente plus !

Si je ne me trompe pas, l'actuel Chief Herald of Canada c'est Claire Boudreau, que a préparé et soutenu sa propre thése de doctorat a la Sorbonne.
Aussi pour cette raison, je pense, l'héraldique canadienne est parmi les plus avancées et fiables dans le monde.

Armoiries du CANADA, sur l'insigne de manche d'un adjudant-chef de l'armée de l'air canadienne (l'insigne inférieur signifie qu'il a plus de six ans de grade). Cette photo vient d'être prise ce matin à Mailly-Maillet (Somme) à la réception qui suivait la cérémonie commémorative annuelle au mémorial Terre-Neuvien de Beaumont-Hamel (Somme) en souvenir des combats livrés dans la Somme par le Newfoundland Regiment, qui a subi des pertes cruelles et livré des combats glorieux pendant la première guerre mondiale à Beaumont-Hamel et à Mailly-Maillet. Le mémorial de Vimy (Pas de Calais) est l'autre principal monument canadien dans la région.

Le porteur de ces insignes. Outre son caractère sympathique, je vous présente cette photo pour vous montrer l'emblème du souvenir pour toutes les troupes des pays de l'ancien empire britannique, puis du Commonwealth : le coquelicot, ou "poppy", qui est la première fleur qui a réussi à pousser sur les champs de bataille retournés, ravagés et gorgés du sang des jeunes (et moins jeunes) soldats qui ont perdu la vie. Il est matérialisé par des fleurs généralement en papier crépon porté sur les tenues militaires ou civiles, ou déposées (en plus grand format) au pied des monuments ou sur les tombes. Le bleuet du souvenir français est d'une inspiration voisine, mais n'a pas connu la même diffusion ni la même charge émotionnelle que le coquelicot chez les anglo-saxons.
La communauté de communes d'ALBERT (épicentre de la bataille de la Somme en 1916, ou des batailles de la Somme entre 1916 et 1918 avec les retours offensifs des allemands) a d'ailleurs pris le nom de "Pays du Coquelicot" (les armoires d'Albert font l'objet d'un sujet distinct).

On voit aussi où sont portés (en bas des manches) les insignes montrés sur la précédente photo.

Les décorations portées par cet adjudant-chef. La décoration émaillée est l'ordre du Mérite Militaire (canadien), dont il est membre ( = chevalier) : barre métallique, couronne et autres garnitures argent. Or pour officier. En cravate pour commandeur (mais le module n'est pas d'une très grande taille). Le vice amiral qui représente la Canada à l'ONU et qui représentait le gouvernement canadien ce matin à al cérémonie porte ainsi le Mérite Militaire en cravate.

Le vice amiral, pendant son discours. On peut remarquer:
-l'Ordre du Mérite Militaire, porté en cravate;
-le Poppy, porté sur la tenue d'uniforme.

Je reviens de la ville, ce matin, et plein de gens arboraient le coqueliquot aujourd'hui !

levyryl a écrit:
Je pense qu'on peut blasonner ainsi :
"de gueules au chevron d'or, accompagné en chef d'une croisette et d'une fleur de lys du même et, en pointe, d'une grappe de raisin d'argent surmontée de feuilles d'or"
On remarquera les deux métaux de la grappe de raisin ! Le fond rouge évoque à l'évidence le vin.....
Hips !

Je viens de lire que :

Les Armoiries de l'Association des Boivin d'Amérique ont été conçues par Michel Langlois. Le chevron or est un rappel du métier de couvreur de Pierre Boivin et de celui d'architecte et de charpentier des oncles. La grappe de raisins d'or accompagnée de deux feuilles fait référence au nom Boivin. La croix d'or souligne à la fois le métier de constructeur d'église des premiers Boivin et la foi de leurs descendants. La fleur de lys d'or marque le caractère français des pionniers. Le tout sur fond de gueules (rouge) veut souligner le fait qu'ils étaient tous de même sang.


Source : ICI

Cher ami,
Vous pourrez signaler aux gestionnaires du site qu'il faut écrire "Les armoiries.....ont été conçuES par Michel Langlois." : avec le verbe être, le complément s'accorde au(x) sujet(s), donc il faut ici un féminin pluriel. J'ai rectifié dans votre citation, pour qu'elle ne soit pas polluée par l' erreurs du texte initial, bien visible quand on clique sur le lien.

Il y a plein d'autres fautes d'orthographe dans le commentaire des armoiries Lavoie et Auclair, mais la bonne volonté héraldique du commentateur est manifeste et mérite considération et encouragement. Un texte peut être corrigé !

Il y a effectivement des fautes de frappe et de français sur leur site, mais aucun lien pour contacter le webmaster...