[MARQUES] Logotypes des marques de voitures

Peut-être pourrez-vous, tous et toutes, m'éclairer sur un sujet peut-être un peu désuet mais en relation avec le forum.

Jadis, les nobles faisaient peindre leurs blasons sur les flancs des voitures attelées.

Je pense qu'il existait un "droit de passage" déterminé en fonction du titre.

Si, par exemple, deux voitures attelées devaient s'engager dans un passage étroit, c'était la voiture du comte qui passait avant celle du baron.

Très probablement que c'était la couronne nobiliaire qui permettait la distinction du rang nobiliaire.

Cette "pratique" est elle exacte ?

Je ne pense pas. La hiérarchie des titres n'avait rien d'une hiérarchie militaire et rigide, au contraire l'ancienneté des familles prévalait souvent sur le titre porté. En fait cette hiérarchie sent le "plaqué". Ce n'est que dans l'héraldique napoléonienne qu'on trouve une hiérarchie organisée et réglementée d'en haut.
Pour entrer - ou non - en carrosse à Versailles, quel que fut le titre possédé, l'important était d'être - ou de n'être pas....- répertorié au registre des honneurs de la cour et des entrées de carrosses.

Cher Etienne, cher Levyryl, je pense aussi que (plus de la couronne) peut-être qu'ils étaient les armoiries lui-même à faire la différence.

En Italie, à Milan, en 1661 il ya une anecdote amusante à ce sujet.
Un Visconti (descendant de la célèbre dynastie qui, siècles avant, avait la seigneurie de la ville) a vu passer dans la rue une voiture avec les armoiries de la famille Trivulzio, leurs historiques "adversaires".
Ne sais pas si les Visconti lancé un objet ou une insulte contre la voiture.
De toute façon, le Trivulzio qui était dans la voiture est allée, et était sur ​​le point de punir l'acte avec l'épée...
...mais, quand il reconnut le provocateur insolent, il renoncé.
Parce que un Trivulzio, prince de l'Empire, n'aurait jamais combattu avec un "simple" marquis, même si son nom était Visconti.
(source: M. C. A. Gorra, Signorie delle zecche minori: i Trivulzio, article contenue dans "Cronaca Numismatica", n° 52, aprile 1994, p. 60)

Aujourd'hui, on voit encore des armoiries sur les portières de nos voitures modernes

Le plus souvent, il s'agit de véhicules communaux .

Certains véhicules se voient affublés d'armoiries, sans pour autant être des services communaux, je pense aux Porsche, Ferrari et autres Alfa Roméo

Il faut reconnaître que les écussons des marques citées sont assez réussis, et conformes aux règles de l'héraldique. Ajoutons que l'emblème de Peugeot est un lion rampant, exempt de critique quant à son dessin (sauf à en connaître la couleur....). Vous remarquerez que le cheval cabré de sable sur champ or de la ville de Stuttgart se retrouve sur les armoiries de Porsche (en abime sur les plus tardives du royaume de Wurtemberg, voir le post dédié) mais aussi sur celles de Ferrari, car cet emblème ornait un avion allemand abattu en 1914/1918 par un aviateur italien qui avait des liens avec Ferrari, je ne me souviens plus du détail précis, mais j'ai un document informatique là dessus, et la prise de cet emblème sur les armes de la firme Ferrari s'apparente donc à un trophée.
(Pas la peine que je recherche mon document cette nuit, notre ami Aruspex va nous retrouver ça avant moi.....je 'aurai plus qu'à compléter pour d'autres marques).
Petite blague sur Porsche et BMW : savez-vous quelle est la différence entre un "bobo" (bourgeois-bohême) et un SDF ? Le "bobo" change de BMW tous les ans, le SDF change de porche tous les soirs.......(J'ai déjà du indiquer cette blague, mais je n 'en suis plus très sûr).

Merci cher Aruspex,
Il y avait donc bien un rapport avec un aviateur italien, mais apparemment on a brodé dessus pendant ou après la guerre mondiale, transmettant ainsi une légende fausse par désir de se rattacher à une gloire militaire et nationale flatteuse.....

N'est pas exactement aussi, mon cher ami.

C'était la mère de Baracca qui lui a donné le symbole de Francesco, comme un signe de bonne chance pour la gestion de ces voitures qu'ils couraient comme des avions.

Ferrari a naturellement accepté.

Je ne pense pas qu'il voulait s'approprier les "légendes de l'autre"...

Je n'ai jamais suspecté Ferrari, je pense que c'est quelqu'un qui a voulu "faire un papier" et se rendre intéressant en ajoutant à la réalité historique, qui a plaqué cette légende par la suite. Je pense que le coupable, s'il y en a un, est un commentateur occasionnel et oublié depuis....... (sort mérité).