Re-bonjour à tous,
Les princes et ducs de Bauffremont portent dans leurs "grandes armes" un écartelé et contre-écartelé qui présente, dans l'ordre, les quartiers suivant (1975): Bauffremont, Vienne-Listenois, Villelume, Gorrevod, Courtenay moderne, Courtenay ancien.
Cet ordre suit chronologiquement les différents héritages faits par les Bauffremont, à la suite de leurs nombreuses alliances avec des héritières:
- 1536, héritage de la maison de Vienne-Listenois et du titre de marquis de Listenois;
- 1638, héritage de la maison de Villelume et des titres de marquis de Meximieu et vicomte de Marigny;
- 1681, héritage de la maison de Gorrevod et des titres de duc de Pont de Vaux, marquis de Marnay, vicomte de Salins;
- 1730, héritage des noms et titres des princes de Courtenay, suite à l'alliance avec Hélène, dernière du nom.
Au XIXe s., les Bauffremont héritèrent en outre, par les Quelen-La Vauguyon, le titre de prince de Carency, et en 1904, par les Osorio de Moscoso, les titres de duc d'Atrisco et de marquis de Leganès, deux grandesses d'Espagne.
Ce qui permettait au prince-duc, s'il voulait être complet, d'ajouter encore les quartiers Bourbon-Carency, Quélen-La Vauguyon et Osorio !
Bien à vous.
Un cas précis (extrait du même ouvrage):Fernand Bartholoni a écrit:(Sources non citées) Il est précisé dans son 'Guide du blason' que l'héritier héraldique ne peut être qu'un héritier par le sang, ce qui exclut l'héritage par légation ou par adoption. Cette règle n'est pas toujours respectée en France, où l'on voit les enfants adoptifs s'ajouter les armes de leur père adoptif. Il est impératif que celui qui reprend les armes descende par le sang de la famille dont il s'agit !
Il faut préciser également que lorsque l'héritage est indirect - p. ex. quand on hérite des armes d'une famille éteinte dans celle de sa mère - il y a obligation de faire figurer les armes des familles à travers lesquelles on a recueilli l'héritage.
Une 3ème règle existe en Angleterre où règne encore un roi d'armes et son collège: c'est que l'on n'a pas le droit d'hériter des armes d'une famille dont on descend par les femmes, si l'on n'a pas soi-même un blason. Autrement dit, pour pouvoir s'ajouter les armes héritées, il faut d'abord avoir un écu où les mettre. Sinon les armes d'héritage restent "dormantes" jusqu'à ce que les héritiers aient reçu du collège d'armes un blason (qu'ils peuvent d'ailleurs obtenir.
Les princes et ducs de Bauffremont portent dans leurs "grandes armes" un écartelé et contre-écartelé qui présente, dans l'ordre, les quartiers suivant (1975): Bauffremont, Vienne-Listenois, Villelume, Gorrevod, Courtenay moderne, Courtenay ancien.
Cet ordre suit chronologiquement les différents héritages faits par les Bauffremont, à la suite de leurs nombreuses alliances avec des héritières:
- 1536, héritage de la maison de Vienne-Listenois et du titre de marquis de Listenois;
- 1638, héritage de la maison de Villelume et des titres de marquis de Meximieu et vicomte de Marigny;
- 1681, héritage de la maison de Gorrevod et des titres de duc de Pont de Vaux, marquis de Marnay, vicomte de Salins;
- 1730, héritage des noms et titres des princes de Courtenay, suite à l'alliance avec Hélène, dernière du nom.
Au XIXe s., les Bauffremont héritèrent en outre, par les Quelen-La Vauguyon, le titre de prince de Carency, et en 1904, par les Osorio de Moscoso, les titres de duc d'Atrisco et de marquis de Leganès, deux grandesses d'Espagne.
Ce qui permettait au prince-duc, s'il voulait être complet, d'ajouter encore les quartiers Bourbon-Carency, Quélen-La Vauguyon et Osorio !
Bien à vous.