Je n'ai jamais vu de référence à propos d'héraldique universitaire ; quelques uns d'entre vous en aurait-il ?
Messire 2Ailes propose ces manteaux (que je trouve fort appréciables) :
Messire 2Ailes complète ces illustrations en disant :
Et pour être complet, j'ai continué par un peu d'héraldique universitaire : les professeurs de faculté portent également une robe (ou plutôt portaient puisque la tradition s'est perdue sauf quelques très rares exceptions). Ils portent aussi un épitoge sur l'épaule gauche. J'ai donc rajouté graphiquement l'équivalent de cette pièce d'étoffe sur le flanc senestre de l'écu. Il est chargé de 3 rangs d'hermine correspondant au rang de professeur agrégé. Les couleurs reprises sont bien sûr celles correspondant aux matières enseignées puisque la couleur de la robe en dépendait :
de gauche à droite et de haut en bas : rouge pour la faculté de droit, amarante pour la faculté de sciences, groseille pour la faculté de médecine et jaune pour la faculté de lettres. Le violet était la robe du président d'université. Seule son épitoge était mouchetée d'hermine.
Je me permets quelques remarques sur ces éléments :
Je tiens à rappeler qu'il n'y a pas que les professeurs des universités, mais également les maîtres de conférences, qui ont le droit au port de la robe universitaire. Les couleurs des robes/ceintures sont inversées pour faire simple, en fonction de leur rang universitaire.
Le nombre de rangs d'hermine varie en fonction de grade académique napoléonien (1 rang = bachelier, 2 rangs = licencié, 3 rangs = docteur).
Dans ce même raisonnement logique, il me semble que les élèves, en fonction de leur grade universitaire, pourraient porter ces robes et leur rang d'hermine auquel ils ont droit. Ainsi, un étudiant de licence pourrait donc porter une épitoge à 2 rangs de nos jours... mais on est d'accord, un étudiant de licence de nos jours a un diplôme bien moins important qu'à l'époque napoléonienne...
Il serait donc bon de voir comment faire pour les maîtres de conférences & les étudiants...
C'est ce que je me dis.
Mais bon, les robes sont peu usitées de nos jours, alors je pense que peu d'universitaires s'y intéresseraient...
C'est cependant un sujet de réflexion que je propose, si jamais certains sont intéressés.