par flocon Ven 13 Juil 2012 - 22:06
Les officiers d'état civil ne sont pas toujours très malins.
Je fus, en 1963, déclarée de ************ masculin (j'imagine la surprise à la caserne si l'on m'avait convoquée pour les trois jours). Heureusement mes parents s'en rendirent compte assez vite quoiqu'ils eurent des problèmes pour faire réparer l'erreur.
Mon cadet, né onze mois après moi, a commis une prouesse : il était né en 1964 et décédé en 1963.
Pour les prénoms, ce fut difficile. Je devais être Mylène : il eut gain de cause, ce fut finalement Florence.
Quant à mon cadet, ce fut une bataille pour qu'il soit nommé Ian. Bien que vivant sur la côte atlantique, ce fut un refus net à la mairie : Ian n'étant pas un prénom français mais breton... Colère de mon père et querelle répétée alors dans les chaumières : ancien combattant, il avait fait valoir que bien des bretons avaient plus fait pour la France qu'un planqué... Inutile de vous dire que les relations par la suite n'ont jamais été tendres.
En matière d'anecdote, il en est une dont je me souviens toujours :
Quand j'étais en fac de droit, nous avions étudié le cas d'une famille qui souhaitait faire changer le prénom de leur fils. Le papa, un peu éméché ou excité, n'avait pas bien entendu la question. Quand on lui a demandé le prénom de son fils, il a cru qu'on lui demandait l'heure et avait répondu A dix heures.
Ce qui avait été consciencieusement retranscrit Adizeur, (peut-être parce que le papa était pas typé très pâle, l'histoire ne le disait pas).
Au final, le changement de prénom n'avait posé aucun problème.