A propos des Caboud
J’adore « picorer » sur le net ! Et déteste abandonner…
Sur les Caboud, je n’ai pas trouvé d’arbres généalogiques, concernant les personnages qui nous intéressent. Alors j’ai fait un puzzle à partir de très nombreuses informations, parfois incohérentes entre elles.
Et ne suis parvenu à rien !
Le seul document qui fait supposer que les bisontins et les nantuatiens sont en famille est celui établi par les archives de Besançon les regroupant dans la même rubrique. (doc. communiqué précédemment).
L’histoire ci-dessous est intéressante cependant.
Les Caboud ( de Saint Marc/Mars) sont en fait Lyonnais. Ils décident de « monter » à la capitale et tout de suite prospèrent. Jean s’installe en Alsace pour trafiquer dans les fourrages … C’est alors que ses enfants partent s’établir à Besançon où ils sont vite installés. Pourquoi ???
Dans l’armorial de Franche Comté de Jules Gauthier , il est indiqué que les Caboud de Saint Marc sont une famille originaire de Lyon établie en Franche Comté dès 1737.
Effectivement , au début du 17 ème, Henri Caboud était échevin de Lyon.
Son fils est « monté » à Paris où il est devenu Maître des requêtes de Monsieur. A la troisième (ou quatrième) génération, un Jean Caboud , avocat au Conseil , entre dans « les affaires du Roy » et fait fortune vers 1713 en devenant directeur des fourrages pour l’Alsace.
L'écuyer Jean Caboud est, au XVIIIe siècle, seigneur de Villiers, terre située entre le prieuré Saint-Louis et le domaine de Migneaux (Poissy). Il possède également des fermes à St-Gemme / Saint-James (Feucherolles).
C’est probablement lui le mécène qui cultive les tulipes dans les jardins de Chantilly, prénommé aussi Antoine ou Henri ou encore Nicolas , selon…On dit qu’il a laissé 5OO OO livres à ses enfants après en avoir distribué 600 000 en bonnes œuvres. Ses héritiers iront en justice , contestant certains de ses legs (vers 1730).
Il marie sa fille Thérèse au sieur Michel de Pons/Ponge, envoyé de l’électeur de Trèves, secrétaire d’état de Lorraine.
Son fils Jean Etienne devient lieutenant général du Bailliage Présidial de Besançon, vers 1704. Il héritera de sa sœur.
Et je crois un autre fils Henri-Nicolas , conseiller au Parlement, époux de Marie Josèphe de Camus qui eurent une fille prénommée Jeanne Baptiste Françoise Josèphe, épouse de Claude Bourgon, Sgr d’Arcier.
Et encore un autre fils, vicaire de Saint Laurent, décédé tôt.
Le Jean-Etienne dont vous avez trouvé les armoiries dans l’armorial d’Hozier ( mais vous n’avez pas précisé dans lequel ?) devrait être celui qui fut lieutenant général au baillage de Besançon. Il est parfois prénommé Jean-Claude.
Selon moi, il se marie en 1703 avec Jeanne Baptiste Fyard (+1758). Ils ont au moins une fille, Jeanne-Baptiste Caboud de Saint Marc &1737 Charles Mareschal, comte de Vezet 1695-1769.
Informations communiquées sans garantie ni responsabilité.
Pour en terminer avec le Antoine qui vous intéressait, j’avais signalé qu’il avait eu une nombreuse descendance : pas si nombreuse au bout du compte !
Antoine Caboud, chevalier de St Lazare, nantuatien, a eu 11 enfants. On peut imaginer les raisons de ces naissances successives. Car sur le lot, il a eu 4 garçons tous décédés avant l’âge de 4 ans. Il n’a pas réussi, malgré tous ses efforts, à avoir un héritier mâle.